L’assurance vie au Luxembourg tirée par une croissance à deux chiffres en 2017

L’année 2017 a démarré avec brio pour le marché des assurances au Luxembourg. Le Commissariat aux assurances rapporte à travers un communiqué une hausse de la collecte sur 6 mois consécutifs et dans toutes les branches confondues. La progression concomitante des émissions des branches vie et non vie aurait entraîné l’expansion du secteur qui affiche un encaissement global en hausse de 16,28%.

L’effervescence du marché des assurances constatée depuis le début de l’année s’explique par un double rebond. D’une part, l’augmentation de la collecte de primes et d’autre part la majoration des tarifs (+17,81% pour l’assurance-vie et +6,98% pour l’assurance non-vie). Avec un tel rebondissement, les primes encaissées s’envolent à + 26,94% au 2ème trimestre 2017, soit une marge de 16,28% sur les six premiers mois.

La croissance de l’assurance-vie est essentiellement caractérisée par l’augmentation des émissions liées aux produits en unités de compte (UC) (+41,70%). Alors que l’encaissement relatif aux produits à rendements garantis s’affiche nettement en recul (-21,97%), la croissance semestrielle semble préserver un niveau appréciable. Le taux correspondant en ressort à 17,81% et est principalement qualificatif des performances des contrats en unités de compte. La branche non-vie est quant à elle en progression de 6,98% au 1er semestre 2017.

Sur le marché luxembourgeois, la tendance est la même avec une croissance de 3,43% de l’encaissement.

Le communiqué fait également constater une bonne tenue des provisions techniques en assurance-vie, qui elles ont crû sur l’exercice en cours bien que très légèrement au 2ème trimestre 2017. S’élevant à 166,24 milliards d’euros, elles représentent une hausse de 10,45% par rapport à la même période un an avant et 1,68% par rapport à fin mars 2017. Certes, l’augmentation au 2ème trimestre 2017 minimise l’impact sur la collecte nette avec un apport d’environ 0,25 milliards, les nouvelles émissions étant plus limitées par rapport aux rachats. Ce qui ramène d’ailleurs le taux de rachat à 8,34% des provisions techniques.